Faits divers..: Raphael
Carla Bruni l'avait murmuré...deux brunes blondies, l'ont, vendredi soir, fredonné. Pour elle, cela faisait déjà 4 ans qu'elle l'avait rencontré.A Calais. Elle y était allé avec lui. A cette époque, la premiere sortie offcielle qui faisait que tout le monde, pour eux, saurait. Aujourd'hui, c'était d'une poucinette soeur et amie qu'elle était accompagnée.Au Touquet. Rendez vous d'ailleurs un peu précipité. Aucune d'entres elles n'étaient au courant de ce spectacle. Rien ne l'avait publicité. Il a suffit d'une internaute bien aimée, maman et enchantée, pour les conduire un moment vers l'immensité...Bien grand terme pour une simple scene et des chaises alignées. Surtout que dans une ville comme celle là, les fesses sont un peu sérrées... Seulement il venait là, seul, guitarisé.
L'attente ou l'empressement ne se faisait pas réellement ressentir. Tout se passait rapidement, sans cohue, tranquillement. Assises bien avant l'heure, c'est evident. Les gens s'asseyaient, guindement. Elles, elles s'esclaffaient trop fortement. Elles riaient pour se faire entendre, peut etre même pour se faire remarquer. Sans gêne, et pour que toute l'allée finisse par en faire les frais. Et se mettre même à les imiter. L'envie de pipi se faisant, par les muscles ventraux contractés, il fallait se calmer. Ou alors, se soulager. Expressement. Une ombre s'approchait..Quelqu'un sur la scene montait.. Lui aussi, murmurait..
En début de soirée, elles s'étaient dit "Dans 150 ans!!", leur préférée. 150 ans, pour y penser, pour le chanter, pour l'aimer..Illusoire. Ce temps d'un soir... Pourtant la magie, l'illusion, il l'avait préparé. Deux ecrans geants autour de son micro, droit, planté. Il se cachait neanmoins, sur le coté, un piano endormi, qui attendait l'effleurement des doigts avertis.Des jeux de lumieres, des lasers. Des instruments déjantés, ou du moins trafiqués, pour boulverser des rythmes normalement balladés. Si l'on voulait, on pouvait n'être qu'attiré par la beauté du decor. Si l'on voulait, on pouvait fermer les yeux, et se meler avec sa voix, dans un corps à corps. Mais chacunes de leurs parties faisaient l'effort. Celui de ne rien manquer. Il fallait aussi etre en accord. Dans les chansons connues, pour l'aider. Dans les nouveautés, pour l'acclamer. Des coups de colère, des vibrations moins amères. Des mots d'amour, ou des remasterisées. Des reprises, grattées.Et 2H, dans l'ailleurs..Pas besoin d'artistes pour combler cette petite brise. Les minis planches en bois comme pupitre lui suffisaient. Comme un feu qu'on attise.
Durant ces minutes enflammées, elle n'avait pensé à rien ou à ceux qu'elle aimait. Elle a fait partager ce moment à sa mout, chez elle restant.Juste en ouvrant son telephone et en lui faisant écouter des morceaux qu'elle reconnaitrait. Simplement. Elle a laissé des messages vocaux pour les absents. Et à eu une pensée sur une chanson particulière, pour quelqu'un qu'elle n'oubliait. Elles se sont prisent la main sur des refrains, se sont balancées sur des airs "bourrins". Elles ont pleuré sur un son calin... Jusqu'à la derniere minute, elles ne l'ont pas laissé. Parce qu'il leur offrait un reel moment de complicité. Elles s'adoraient. Elles se le prouvaient.
Elle a pris son appareil photo, elle s'est levée et vers lui s'est avancée. Plus pres, encore plus pres. Avec forcement le problème du flash, ou des gens trop grands. Mais elle a su se faufiller, pour le voir, et même le désirer. L'effet qu'il portait, d'etre transporté, deshumanisé. Cette transe qui l'obsedait lui donnait un sex appeal dont elle ne pouvait se detacher. Elle en sourait... Ce minois là, en elle, l'avait toujours destabilisé.
Leur chanson elles l'ont eu, et elle va vous la faire partager.
http://www.youtube.com/watch?v=TEoaDMpJ9j8&feature=related
Raphael, lui seul, c'est pareil à une rafle, et elle était avec elle...