Faits divers.. : Et puis finalement..
Il y a des matins vilains..Elle qui préférait ceux là aux apres midi sans fin, ressentait soudain l'impression que la nuit continuait sur son refrain. Et sous de longues inspirations, elle terminait son expiration par un souffle qui venait de loin. Déjà levée, elle pensait au coucher. Sur le long trajet brumeux, sinueux et lineaire, qui l'ammené au train-train, elle revassait à sa soirée. C'était son habitude cà, s'organiser. Sur la route quotidienne qu'elle faisait, ele réflechissait aux articles, aux phrases qu'elle pourrait poster. Aux idées, au sens, au thème qui lui convenait. Elle savait heure par heure ce que lui réserverait aussi son timer. Rien ne devait être laissé au hasard. C'était source de frayeur. La musique qu'elle entendait pour se reveiller pouvait l'endormir, ou completement l'ennerver. Ca commencait tôt les vitamines dérivées.Une drogue dure et douce. Impossible à priver. Si sa tête l'avait décidé, son corps, lui, pouvait l'empecher. Les aleas de la vie font qu'elle devait se résoudre à tout chambouler. C'est aussi ca, Noémie. Une balance née. Autant sur le sens propre du terme que sur son signe astralisé. Au fond d'elle, elle en était persuadée. Et dupe elle n'etait pas. Trop têtue à l'évidence. Obstinée, des millions de fois. Tout cela pour arriver au fait que ce soir, elle voulait souffler. Elle pensait rentrer et s'allonger. Enfiler son pijama de soie, et se laisser envelopper des bras de sa morphée. Elle lui devait bien ca. Cette grande pretresse ou deesse de la somnolence l'avait laissé tomber! Elle ne sait pas pourquoi. C'est pas faute de l'aimer. Elle était bien avec elle logée dans son oreiller. Et puis, sans raison apparente, au milieu de ses tourmentes, elle s'envolait. Rejoindre peut etre des êtres moins pensifs, plus posés..Alors que c'est là, à ce moment précis qu'elle devait veiller.. Cela étant dit, rien de ce qu'elle avait choisi ne s'est fait. La cheminée se gelée, et elle dans la même lignée. L'ensemble de son coprs devait être épongé. Et puis, il ya eu surtout l'apparition d'un petit carnet. Au couleur de son livre informatisé. Si contente de ce présent, si fiere de son offrant, qu'elle s'est précipitée pour pianoter et raconter ce moment. Surtout après le poste qu'elle avait publié. Elle et ses marqueurs de temps. Ce petit carnet, elle sait comment elle s'en servirait. Elle y écrirait toutes les citations journalieres que Mout lui envoyait. Des mots doux ou ses pensées au vent. Ses envies, ses ecrits. Pas trop petit pour écrire du grand. Sur la couverture il y avait un ange. Tracé. Noir ou gris chiné. Un marque page tissé. Et un mot enveloppé. Un livre qui restera au fond de son sac à main. Il rejoindra un jour, la boite à dessins. Celle qui sait colorier ses instants de sourire, de renversements. Et puis qui, finalement, lui aura permis d'écrire, ce présent...