"La fille de papier", Guillaume Musso
Synopsis : Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d'inspiration, voit surgir dans sa vie l'heroine de ses romans. Elle est jolie, elle est desesperée, elle va mourir s'il s'arrête d'écrire. Impossible ? et pourtant...Ensemble, Tom et Billie vint vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s'entremêlent et se bousculent dans un jeu désuisant et mortel...
J'ai aimé : Qu'il me soit offert par mon Lou.Le titre de celui ci..il me correspond plutot bien.. Les citations d'auteurs en debut de chapitre et qui nous permettent de cibler un peu l'idée generale du texte. J'ai apprécié le romantisme, la petite dose de surnaturel qui nous embarque dans un suspens irreel. Il se lit assez rapidement grâce aux personnages assez attachants. Une petite étincelle au soleil...
Des passages :
" Les liens se font et se defont, c'est la vie. Un matin, l'un reste et l'autre part, sans que l'on sache toujours pourquoi. Je ne peux pas tout donner à l'autre avec cette épée de Damocles au dessus de la tête. Je ne veux pas batir ma vie sur les sentiments parce que les sentiments changent. Ils sont fragiles et incertains. Tu les crois profonds et ils sont soumis à une jupe qui passe, à un sourire enjoleur. Je fais de la musique parce que la musique ne partira jamais de ma vie. J'aime les livres parce que les livres seront toujours là. Et puis.. des gens qui s'aiment pour la vie, moi, je n'en connais pas."
"Allez jeter un oeil à Soljenitsyne. Il a écrit une chose tres juste : "Notre liberté se bâtit sur ce qu'autrui ignore de nos existences. "
Des citations :
" Je voulais que tu comprennes ce qu'est le vrai courage, au lieu de t'imaginer que c'est un homme avec un fusil à la main. Le vrai courage, c'est de savoir que tu pars battu, mais d'agir quand même, sans s'arrêter." Harper Lee
"On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des parôles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus precieux de tout; le manque. Il m'était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore."
Christian Bobin.